Généalogie Charente-Périgord (GCP)

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  • Benoist du Châtelard, avec Généalogie Charente Périgord

    D’or à deux chevrons ondés de sable.

    Filiation suivie

    I. — Michel Benoist, garde des eaux et forêts d’Angoumois, marié avec Anne Ferrand, d’où Pierre Benoist, qui suit.

    II. — Pierre Benoist, garde des eaux et forêts d’Angoumois, marié avec Marie de Lubersac, d’où : 1° Jean Benoist, qui suit ; 2° Léonet Benoist, garde des eaux et forêts d’Angoumois, marié avec Guyonne de Singarreau, d’où François Benoist, sieur de La Pontille ; 3° Clavienne Benoist, mariée avec Vallier Gounin, marchand.

    III. — Jean Benoist, né en 1588, décédé en 1631, notaire royal, marié 1) avec Catherine Gallois, d’où Léonet Benoist, notaire royal 2) avec Catherine Frotier, décédée en 1671, fille de Jean Frotier, sieur de La Rochette, et Françoise Petitaud, d’où : 1° Roch Benoist, qui suit ; 2° Louise Benoist, mariée d’après acte du 25 février 1647, avec François Boissier, sieur de Grand-Champ.

    IV. — Roch Benoist, né en 1627, décédé en 1690, sieur de Saint-Ciers et du Châtelard, juge de Saint-Saturnin, procureur au siège présidial d’Angoulême, conseiller de l’hôtel-de-ville.

    1) Marié en 1652 avec Françoise Jolly, fille de Michel Jolly, procureur au siège présidial d’Angoulême, et Marie Baillon, décédée en 1659, d’où : 1° Catherine Benoist, mariée d’après acte du 28 août 1672, avec Jean Aultier, sieur du Châlard, avocat à la cour et colonel de la ville d’Angoulême, d’où Philippe Aultier, né en 1682, décédé en 1756, juge-magistrat au siège présidial d’Angoumois ; 2° Roch Benoist, sieur de Saint-Ciers, juge-magistrat au siège présidial d’Angoumois, marié d’après acte du 13 janvier 1675, avec Catherine Palissière, d’où Roch Benoist, né en 1681, décédé en 1721, sieur de Saint-Ciers, marié d’après acte du 21 février 1708, avec Marie Valleteau, d’où Louise Benoist, mariée d’après acte du 27 octobre 1734, avec Jean Boissier, sieur des Combes.

    2) Marié en 1660 avec Françoise Salesse, fille de Pierre Salesse, huissier au présidial, et Romaine Vallette, d’où : 2° Marie Benoist, mariée d’après acte du 1er août 1678, avec Martial Gauthier, sieur de Sauveroche, avocat à la cour, d’où Antoinette Gauthier, marié avec Jean-Ignace de Verneuil, sieur de Saint-Paul ; 3° Anne Benoist, mariée d’après acte du 22 novembre 1678, avec François Guimbelot, né en 1645, décédé en 1710, sieur de Monplaisir, avocat à la cour ; 3° Marie Benoist, mariée d’après acte du 1er août 1678, avec Martial Gauthier, sieur de Sauveroche, avocat à la cour, d’où Antoinette Gauthier, marié avec Jean-Ignace de Verneuil, sieur de Saint-Paul ; 4° Anne Benoist, mariée d’après acte du 22 novembre 1678, avec François Guimbelot, né en 1645, décédé en 1710, sieur de Monplaisir, avocat à la cour ; 5° Philippe Benoist, qui suit ; 6° Roch Benoist, chevalier de Malte ; 7° François Benoist, sieur de Lavergnette, marié d’après acte du 4 novembre 1698, avec Marie Jabouin, fille de Pierre Jabouin, sieur des Fontanes, et Anne Sauvo.

    V. — Philippe Benoist, sieur du Châtelard, avocat à la cour, marié d’après acte du 14 février 1695, avec Catherine Chenevière, fille de Pierre Chenevière, marchand et lieutenant de la ville d’Angoulême, et Anne Bellabre, d’où : 1° Roch Benoist, qui suit ; 2° Barbe Benoist, née en 1720, décédée en 1752, mariée d’après acte du 25 novembre 1741, avec Charles Préveraud, sieur de La Boissière, cavalier de la maréchaussée, fils de Pierre Préveraud, juge-magistrat au siège présidial d’Angoumois, et Marie Maulde ; 3° Elisabeth Benoist, mariée d’après acte du 6 février 1745, avec Jean François Prévost, sieur du Maine-Dupuy, cavalier de la maréchaussée.

    VI. — Roch Benoist, né en 1719, décédé en 1791, sieur du Châtelard, lieutenant de la ville d’Angoulême, commandant de la garde nationale, marié d’après acte du 26 février 1753, avec Marie Chesnaud, fille de François Chesnaud, sieur de L’Houmeau, et Marie Anne Renon.

    Archives départementales

    1631-1632 — Ratification par maître Jean Benoît, notaire à La Rochette, d’un accord intervenu entre mes­sire Jean Casimir d’Orquoy, chevalier, seigneur de Cour­celles, Saint-Trojan et autres places, comme ayant charge de messire François de Bourgon, d’une part, et Jean Be­noît, marchand, d’autre part.

    1672. — Contrat de mariage entre Jean Autier, avocat en la Cour, demeurant à Angoulême, fils de feu Jean Autier, vivant procureur audit siège, et de demoiselle Jacquette Desbordes, d’une part; et demoiselle Catherine Benoît, fille de Roch Benoît, procureur au présidial, et de feue dame Françoise Jolly, d’autre part.

    1683. — Sommation de maître Roch Benoît, sieur de Saint-Ciers, avocat en la cour, à demoiselle Marie Leclerc, veuve d’Hélie Leviste, vivant sieur des Barrières, conseiller au présidial d’Angoumois, d’avoir à mettre ledit sieur de Saint-Ciers en possession de l’office de conseiller au présidial qu’elle lui a vendu par contrat du 5 avril dernier, reçu par Desprez, notaire royal.

    1686. — Révocation par maîtres Charles Ferrand, écuyer, sieur des Roches, conseiller du Roi, lieutenant particulier assesseur criminel en la sénéchaussée et siège présidial d’Angoumois, Annet de la Charlonie, écuyer, sieur d’Auteroche, Jean Thomas, écuyer, sieur des Bretonnières, Pierre Des Forges, écuyer, sieur du Châtelard, Jean Dubois, sieur de La Vergne, Jean Sauvo, sieur du Bousquet, Jean Thomas, écuyer, sieur de Bardines, Roch Benoist, sieur de Saint-Ciers, Jean de Paris, écuyer, sieur du Courret, et François Maulde, sieur de Marsat, tous conseillers audit siège, demeurant à Angoulême, de la procuration par eux donnée à Daniel Tourre, procureur au Parlement, aux fins de les représenter dans leur procès contre messire Marc-René de Voyer d’Argenson, lieutenant général audit siège.

    Reconnaissances rendues à Roch Benoist, seigneur du Châtelard et de Saint-Ciers, l’un des conseillers de l’hôtel-de-ville d’Angoulême, pour des terres relevant de sa seigneurie du Châtelard.

    1705. — Transaction entre Pierre Chenevière, bourgeois d’Angoulême, ayeul et tuteur naturel des enfants mineurs de feu Philippe Benoît, sieur du Châtelard, et de Catherine Chenevière, sa femme, d’une part ; et François Moreau, maître ès-arts, d’autre, au sujet d’un bâtiment élevé par ce dernier derrière sa maison sise dans la rue Froide et touchant à la maison desdits mineurs.

    1715. — Contrat de mariage entre Roch Benoist, sieur du Châtelars, fils de défunts Philippe, sieur dudit lieu, et Catherine Chenevière; et Anne Dulac, fille de François, sieur du Maine-Brie, procureur fiscal de St-Cybard, et d’Elisabeth Vinsonneau, demeurant au Maine-Brie, paroisse de St-Yrieix, qui reçoit 10.000 livres de dot.

    1718. — Transaction entre Jean Valleteau, sieur de Chabrefy, conseiller en l’élection d’Angoulême, Roch Benoît, sieur de Saint-Ciers, et demoiselle Marie Valleteau, sa femme, demeurant au lieu noble du Châtelars, paroisse de Saint-Ciers, Jean Valleteau, sieur du Maine-Touchard, demeurant à La Plègerie, paroisse de Champmillon, comme légal administrateur d’André Valleteau, son fils, François Valleteau, sieur de Chambourg, y demeurant, Jean Prévéraud, sieur de Pontbreton, et demoiselle Louise Valleteau, sa femme, Jérôme Valleteau, sieur de La Plègerie, demeurant à Chabrefy, et Pierre Valleteau, demeurant à Angoulême, au sujet du partage des successions de demoiselle Louise Valleteau, sœur dudit sieur de Chabrefy, et demoiselle Marie Valleteau, sa sœur, en son vivant femme de François Dussieux, sieur de La Moradie.

    1749. — Cession par Charles Prévéraud, sieur de La Boissière, procureur fiscal de la baronnie de Montignac, cessionnaire de Pierre Birot, sieur de Servolle, qui l’était de Josué Birot, son beau-frère, qui l’était lui-même de feu Pascal Mathieu, sieur du Roc, d’une part, à demoiselle Marie Valleteau, veuve de Roch Benoît, sieur de Saint-Ciers, demeurant au logis du Châtelard, paroisse dudit Saint-Ciers, d’autre part, d’une rente seconde de 18 livres, de 360 livres au capital.

    1756. — Cession par messire Marc Barbot de La Trésorière, écuyer, seigneur de Peudry et autres lieux, ancien conseiller du Roi, juge-prévôt royal de la ville et châtellenie d’Angoulême, à Roch Benoît du Châtelard, de toutes les sommes dues audit sieur de La Trésorière par ledit Benoît, comme héritier de demoiselle Barbe Chenevière, sa tante

    1757. — Transport par Roch Benoît, sieur du Chàtelard, et Marie Chesnaud, sa femme, demeurant en la ville de Verteuil, ledit sieur du Chàtelard en qualité de seul héritier de demoiselle Barbe Chenevière, sa grand-tante, d’une part ; à demoiselle Jeanne Dulac, fille de défunt Pierre Dulac, en son vivant commissaire des poudres et salpêtres de la province d’Angoumois, et de Françoise Estève, sa femme, demeurant à Angoulême, d’autre part, de 51 livres 11 sous de rente constituée, dues par les héritiers de François Vigier, écuyer, sieur de La Pille, avocat au présidial d’Angoumois.

    1761. — Vente par Roch Benoît, sieur du Châtelard, lieutenant de milice bourgeoise de la compagnie de la paroisse St-André d’Angoulême, dont le sieur Sazerac est actuellement capitaine, à Antoine Dussouchet, négociant, dudit office de lieutenant de milice bourgeoise, ladite vente faite moyennant la somme de 264 livres payées comptant.

    Bibliothèque généalogique

    • Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, 1876.

    Procès-verbal pour l’établissement des religieuses carmélites à Angoulême

    L’an 1677, le 30 juillet, a comparu pardevant nous Hélie Houlier, escuier, sr de La Pouyade, conseiller du Roy, lieutenant général en la Seneschaussée et siège présidial d’Angoulême, en la chambre du conseil dud. siège, Me Roc Benoist, procureur aud. siège et des dames Carmélites de cette ville, lequel nous a dit qu’elles ont obtenu de S. M. lettres-patentes pour leur établissement, lesquelles ayant été présentées à Nosseigneurs de la Cour de Parlement pour la vérification d’icelles, est intervenu arrest le 7 de 7bre 1654, par lequel il est ordonné avant procéder à la vérification et enregistrement desd. lettres que, à la requeste de Monseigneur le procureur général, il sera informé d’office par l’un de nosdits seigneurs trouvé sur les lieux ou par nous de la commodité ou incommodité que peut apporter led. establissement, en quel fonds lesd. religieuses prétendent bastir un monastaire, et en quel lieu, quelles rentes ou revenu elles ont pour faire subsister lad. maison quand elle sera bastie, quel nombre de monastaires y a en cette ville et de quels ordres nous a représenté lesd. lettres-patentes, datées du 10 Xbre 1653, scellées du grand sceau, signées : Par le Roy, De Loménie, et à costé, visa : Molé, avec ledict arrest ; requis qu’il nous plaise en exécution dud. arrest informer des faits y contenus. — Signé : benoist, procureur desd. dames.

    Sur quoy nous avons acte de la présentation des lettres-patentes et de l’arrest de Nosseigneurs de la Cour, ordonné que le tout sera communiqué au procureur du Roy. Fait à Angoulesme les jour et an susd. — H. Houlier.

    • Châteaux, manoirs et logis : La Charente, 1993.

    Le logis du Châtelard

    Le premier propriétaire connu de la seigneurie fut Roch Benoist, écuyer, seigneur de La Grenouillère, de Saint-Ciers et de La Boissière. Vivant au XVIIe siècle, il fut conseiller du Roi, juge magistrat en la sénéchaussée et siège présidial d’Angoulême. Jean Boissier, seigneur des Combes, prit possession du logis en 1734, lors de son mariage avec Marie-Laure Benoist, petite-fille de Roch. Sous la Monarchie de Juillet, le logis appartenait à Jean-Charles de Chevreuse, capitaine de gendarmerie, qui fut aussi maire de Puyréaux de 1846 à 1848. En 1857, Jean Malloire fit l’acquisition du domaine. En 1895, la propriété était au nom de Pierre-Édouard de Thinon. L’ancienne entrée du logis, encore en place actuellement, était formée par un grand porche comprenant une porte cochère et une porte piétonnière. Le corps d’habitation comprend deux bâtiments. Le plus élevé, très restauré et sans grand caractère, est accolé à une tour carrée qui semble plus ancienne. Celle-ci possède sur trois de ses faces une bretèche soutenue par deux consoles.

    • Les coutumes du pais et duché d’Angoumois, Aunis et gouvernement de La Rochelle, 1720.

    Arrêt du conseil de la sénéchaussé d’Angoumois

    Ce jour les officiers de la sénéchaussée et siège présidial d’Angoumois assemblés en la chambre du conseil, en la manière accoutumée pour le jugement des procès, ayant veu et examiné la requête présentée par dame Françoise de Montaud de Beynac de Navaille, duchesse douairière d’Elbœuf, veuve du seigneur duc d’Elbœuf pair de France, à ce qu’il luy fut delivré acte de notorieté de l’usage qui se pratique au présent siège, pour disposer par un père et une mère de leurs acquêts situés en cette province d’Angoumois en faveur d’un de leurs enfants, ou d’un estranger, et s’il est nécessaire qu’ils ayent des propres dans la même province, l’avis des avocats et procureurs du présent siège, avec celuy du procureur du roy : la matière mise en déliberation, certifient et attestent véritable par acte de notoriété, que l’usage observé en Angoumois est, que pour disposer par un père et une mère de leurs acquêts situés en ladite Province en faveur de l’un de leurs enfants, ou d’un estranger, il n’est pas nécessaire qu’il ayent des propres dans la même coûtume et province, puisqu’il est constant, que pour la validité du don il suffit, qu’ils ayent des propres dans d’autres coûtumes, qui comme celle d’Angoumois assignent les propres, ou les réservent en tout ; ou en partie pour la légitime coûtumière des héritiers ; ce qui a principalement lieu, lorsqu’il y a dans une coûtume voisine, comme est celle de Poitou des propres considérables, et suffisans pour fournir la légitime des enfants, qui y sont réduits ; en telle sorte que tous les acquêts d’Angoumois doivent tomber dans le don, et qu’il n’y a pas lieu au cumul, ny au retranchement du don ou legs desdits acquêts, sous prétexte qu’il n’y a pas de propres en Angoumois, puisqu’il suffit qu’il y en ait dans d’autres coûtumes de suffisans, ce qui produit le même effet, et est conforme au véritable esprit de l’art. 49. de ladite coûtume d’Angoumois. Fait et arrêté en la chambre du conseil de ladite sénéchaussée d’Angoumois, à Angoulême le 14. Mars 1701. Signé, Chérade, Arnauld, Gervais, J. Thomas, H. Desruaux, Pasquet, J. Thomas de Bardines, R. Benoist, J. de Paris, Arnauld, E. Dumontet, Bareau de Beauregard, de la Vergne, de Villeneuve, Dubois, & Desruaux.

  • Le 20 mai à cinq heures du soir, le garde à cheval Treilhes, résidant à La Rochefoucauld (Charente), tua, dans la forêt royale de la Braconne, la fameuse louve qui avait exercé dans la contrée des ravages si grands que les habitans la surnommèrent la Grisarde-Terrible. Depuis dix ans elle habitait la forêt, et chaque année elle y déposait sa portée de louvetaux. Averti par un pâtre qui l’avait vue le matin sur le canton du Chien-du-Loup deux jours auparavant elle avait dévoré deux ânes, le garde s’empressa de s’adjoindre son brigadier avec lequel il se rendit au lieu où elle avait l’habitude de déposer ses petits, et là, ils l’attaquèrent avec trois chiens qui la chassèrent vigoureusement. Après trois heures d’une chasse fatigante, le garde parvint à la tirer et l’atteignit d’une balle au défaut de l’épaule. Cet animal, à en juger par sa forme était issu selon toute probabilité, de l’accouplement d’un loup et d’une hyène car elle avait comme cette dernière les oreilles longues, droites et unies, la tête plus carrée que celle du loup, et la queue plus courte et plus touffue le poil du corps et de la crinière d’une couleur gris obscur mêlée d’un peu de fauve et de noir; mais elle était d’une grosseur peu commune.

    (Journal Le Figaro, 31 mai 1835)

  • Marendat du Cousset, avec Généalogie Charente PérigordD’or à une croix d’azur.

    Filiation suivie

    I. — Martin de Marendat, avocat en parlement et juge de Javerlhac, marié avec Marguerite de Camain, fille de François de Camain, sieur de Puymoger, et Jeanne Chambon, d’où Jacques de Marendat, qui suit.

    II. — Jacques de Marendat, sieur du Cousset (Varaignes), marié d’après acte du 27 février 1650, avec Sybille Forien, fille de Étienne Forien, sieur des Salles, et Bertrande Eyriaud, d’où : 1° Étienne de Marendat, qui suit ; 2° Marie-Bertrande de Marendat, mariée avec Charles Martin, sieur des Chaufies.

    III. — Étienne de Marendat, sieur de Bellevue, capitaine du château de Varaignes, marié d’après acte du 16 novembre 1676, avec Marie Eyriaud, fille de Hélie Eyriaud, sieur de Bechemore, et Sybille Dumas, d’où : 1° Jean-Baptiste de Marendat, qui suit ; 2° Marie de Marendat, née en 1684, décédée en 1764, mariée 1) d’après acte du 12 mars 1707, avec Jean de Pindray, sieur des Granges 2) d’après acte du 6 février 1710, avec Élie-François de Labrousse, brigadier des gendarmes du roi, chevalier de Saint-Louis.

    IV. — Jean-Baptiste de Marendat, né en 1679, décédé en 1759, maréchal des logis des gendarmes du roi, chevalier de Saint-Louis, marié avec Anne de Labrousse, fille de Hélie de Labrousse, bourgeois de Bussière-Badil, et Elisabeth Giraudon, d’où Jean-Joseph de Marendat, qui suit.

    V. — Jean-Joseph de Marendat, né en 1711, décédé en 1776, chevalier, seigneur du Cousset, marié d’après acte du 4 mars 1763, avec Marie de Labrousse, fille de Joseph de Labrousse, officier au régiment de Bretagne, et Catherine Valleteau, d’où : 1° Joseph de Marendat, né en 1764, décédé en 1829, propriétaire, célibataire ; 2° Antoine de Marendat, né en 1774, décédé en 1855, propriétaire, célibataire ; 3° Marie-Elisabeth de Marendat, née en 1771, décédée en 1824, mariée d’après acte du 8 juillet 1801, avec Charles-Henri Guillemin de Chaumont, propriétaire. ; 4° Jeanne de Marendat, née en 1766, décédée en 1844, mariée d’après acte du 23 février 1808, avec Annet-François de Coustin, marquis du Mas-Nadaud, lieutenant-colonel, chevalier de Saint-Louis.

    Archives départementales

    1714. — Vente double par Pierre Dereix, sieur du Temple, demeurant au bourg de Feuillade, à Jean-Baptiste de Marandat, écuyer, sieur du Cousset, y demeurant, paroisse de Varaigne.

    1729. — Quittance de 2,955 livres 14 sous 6 deniers, donnée par messire Jean-Baptiste de Marandat, écuyer, seigneur du Cousset, porte-étendard de la compagnie des gendarmes de la garde du Roi, chevalier de St-Louis, demeurant au bourg de Varaignes, à messire Pierre-Hubert de Devezeau, chevalier, seigneur de Chasseneuil, Les Pins, Mestric et autres lieux, ladite somme payée du consentement de messire Armand du Lau, chevalier, seigneur de Savignac.

    1754. — Le 15 août 1764. Procès-verbaux de la seigneurie du Cousset, paroisse de Varaigne, destinés à établir les comptes que doit rendre François de la Brousse, écuyer, chevalier de Saint-Louis, ancien brigadier des gendarmes de la garde, à Jean-Baptiste de Marandat, écuyer, seigneur du Cousset, chevalier de St-Louis, ancien maréchal-de-logis des gendarmes de la garde, tant pour lui que pour Jean de Marandat, écuyer, seigneur de Bellevue, son fils. Marie Des Ruaux était demeurée veuve d’Etienne de Marandat, avec deux enfants, ledit Jean-Baptiste et Marie-Bertrande ; elle se remaria, après la mort de son beau-père, Jacques de Marandat, avec Élie de la Brousse, sieur de Chaban, lui-même veuf en premières noces d’Elisabeth Giraudon, mère dudit François ; celui-ci se déclare prêt à donner des comptes depuis le second mariage de son père, le 30 novembre 1693, (contrat passé le 19 août), jusqu’à la majorité dudit seigneur du Cousset. Le môme acte nous apprend que François Giraudon, docteur en médecine, décéda en 1685, laissant 3 enfants : Joseph, archiprêtre du Vieux-Mareuil, Elisabeth, épouse de Élie de la Brousse, sieur de Chaban, Anne, qui épousa Antoine de Gorce.

    Bibliothèque généalogique

    • Le Bulletin héraldique de France, 1890.

    1735. Lettres de noblesse en faveur de Jean-Baptiste de Marandat du Cousset, brigadier de la compagnie des gendarmes de la garde. Lequel nous y sert sans y discontinuer, depuis 1704, et que les preuves qu’il a donné de bravoure et de prudence dans toutes les expéditions de guerre où cette compagnie s’est trouvée, lui ont mérité le grade qu’il remplit actuellement et la croix de notre ordre militaire de Saint-Louis ; qu’il était aux batailles de Ramillies, d’Audenarde et de Malplaquet ; qu’à la première son cheval eût une jambe emportée d’un coup de canon et qu’il fut l’un des seize de la compagnie qui firent l’arrière-garde ; qu’il ne se signala pas moins aux sièges de Quesnoy, des Marchiennes, de Denain, de Landau et de Fribourg ; que, pendant la durée de la paix, son exactitude à remplir auprès de nous les devoirs de son état lui a tenu lieu d’actions brillantes ; mais que depuis l’ouverture de la guerre en Allemagne, il s’est trouvé au siège de Philisbourg et qu’il ne cesse de nous donner de nouvelles preuves de son zèle ; que d’ailleurs il est issu d’une famille de Périgord, connue pour avoir toujours vécu noblement. Armes réglées par d’Hozier.

    • Bulletin de la Société scientifique historique et archéologique de la Corrèze, 1909.

    28 octobre 1741. — Raymond de Grandlac, écuyer, sr de Rioupeiroux, de la province du Bas-Limousin, présenté par M. de Cousset, brigadier. Adresse : à Beaulieu, en Bas-Limousin. 11 décembre 1741. — Guillaume de Loménie, de Château, de la province du Limousin, présenté par M. de Mandat, ancien brigadier de la Compagnie. Adresse : à lui-même, à Bourganeuf. 11 juin 1744. — Sébastien-Raymond Ceyrac, écuyer, sr de Bouchetel, de la province du Limousin, présenté par M. du Cousset, ancien maréchal des logis. Adresse : à Tulle en Bas-Limousin.

    • Notice historique sur l’ancien Carmel d’Angoulême, 1888.

    Anne-Marie-Céleste (Anne-Marie de Marandat du Cousset), née à Varaignes, en Périgord, le 3 juillet 1744, fille de Jean-Joseph de Marandat du Cousset, et de Marguerite de Mafrant (?) de la Domaise, reçue à la vêture le 15 janvier 1764, et à la profession le 18 avril 1766, à l’âge de 21 ans 9 mois 14 jours.

    Liens web

    Le Cousset, un fief noble de Varaignes.

    La compagnie des gendarmes de la garde ordinaire du roi en 1738.

  • Charles d’Escravayat de La Barrière : fils d’Elie, seigneur de La Barrière, gendarme de la Garde du Roi, et de Marguerite du Barry – né à Busserolles, 5 janvier 1750 – Gendarme de la Garde du Roi, 8 avril 1765 – capitaine de cavalerie, 6 janvier 1779 – servit jusqu’à la réforme du corps, 1787 – Chevalier de Saint-Louis, 24 septembre 1787.

    Emigré – entré dans la 1re compagnie noble d’ordonnance (Gendarmes de la Garde et Chevau-légers) en décembre 1791 – campagne de 1792, armée des Princes, comme brigadier; avec brevet de lieutenant-colonel, rang du 22 novembre 1791 – domicilié et propriétaire à Busserolles (Dordogne) – inscrit le 30 messidor an III au 5e supplément de la liste des émigrés – se trouvait à Potsdam en janvier 1798.

    Rentré en France – fait promesse de fidélité devant le commissaire délégué à Strasbourg, 3 messidor an X – amnistié, 1er brumaire an XII – colonel par brevet du 20 avril 1814 – retraite de lieutenant-colonel de 1.000 F, 25 février 1816.

    A. G. : 350(1) – Pensions – A. N. : F(7) 5897 – O(3) 2561, 2641 – Beauchet-Filleau.

    Augustin d’Escravayat de La Barrière : frère du précédent – né au château de La Barrière, paroisse de Busserolles en Périgord (alias de Montbron), Gendarme de la Garde, 31 décembre 1772 – présenté par son père – en congé du 29 mars 1778 pour entrer au régiment de Royal vaisseaux – cadet gentilhomme, 28 avril 1778 – sous-lieutenant, 13 juillet 1779 – lieutenant en second, 27 mai 1785 – lieutenant en premier, 8 mars 1788 – abandonne, 15 septembre 1791.

    Emigra – se rendit à Ath – entré le 27 septembre 1791 dans la compagnie des officiers du régiment de Royal vaisseaux où il fit la campagne de 1792 à l’armée des Princes en qualité de chef d’escouade – demandait la Croix de Saint-Louis, 21 janvier 1798.

    Rentré en France – fait promesse de fidélité devant le commissaire délégué à Strasbourg, 9 prairial an X – amnistié, 20 vendémiaire an XI.

    Il mourut sans alliance.

    A. G. : YB 67, 352, 408 – 350(1) – A. N. : F(7) 5978 – 0(3) 2561, 2634, 2635, 2637, 2640.

    Source : Les émigrés de Saintonge, Augoumois, et Aunis dans les corps de troupe de l’émigration française, 1791-1814, de Jean Pinasseau.

  • Le Cousset — L’abbé Nadaud s’exprime ainsi à ce sujet :

    « Couslet, ou Cousset, fief dans les paroisses de Teijat et de Varaignes, en Périgord, diocèse de Limoges, et dans celle de Bussière-Badil, même diocèse, généralité de Limoges et élection d’Angoulême. Le seigneur en porte le nom. Il a sa chapelle avec sa litre et ses tombeaux dans l’église de Bussière-Badil. »

    Le fief du Cousset appartenait, à partir au moins du XVe ou XVIe siècle, à la famille de Marendat, d’après un inventaire dressé à la requête de Jacques de Marendat, seigneur du Cousset, le 15 février 1684, par Me Jalanihat, notaire à Javerihac, après le décès d’Étienne de Marendat, et dans lequel il est fait mention de la reconnaissance du repaire noble du Cousset du 6 août 1548 et d’un dénombrement de 1480. Cette reconnaissance dut être faite par le père de Martin de Marendat, avocat au Parlement de Bordeaux, d’après le même inventaire qui relate encore le contrat d’acquisition faite par feu Martin de Marendat père, des rentes directes et seigneuriales du Cousset de Diane Descars, dame comtesse de Lavauguyon et de Varaignes, du 29 décembre 1606 plus du dénombrement qui fut fait après son décès, du fief noble du Cousset à la dame de Lavauguyon et de Varaignes en 1636.

    1592. — Lettres de bachelier en droit civil, données le 10 décembre de l’an 1592, par René Fabre, de l’ordre des Frères prêcheurs, régent de théologie et vice-chancelier de l’université de Bordeaux, à honorable et discret homme Me Martin de Marendat, natif du lieu de Varaignes, au diocèse du Périgord.

    Ces lettres en latin, signées Faber et plus bas Bernage, bedeau de ladite université.

    Du 14 mai 1650, baptême à Nontron d’Etienne de Marendat, fils de Jacques, sieur du Cousset, et.de Sibille Forien.

    Reprenant l’inventaire de 1684, nous y voyons le contrat de mariage du sieur du Cousset avec Sibille Forien du 6 février 1650 devant Mazière, notaire royal à Nontron; plus : Hommage rendu par le sieur du Cousset à haut et puissant seigneur Jacques Stouard, seigneur de Varaignes plus : Contrat de mariage d’autre Etienne de Marendat, sieur de Bellevue, et damoiselle Deyriaud, du 16 novembre 1676, signé Fogères, notaire royal à Nontron; plus Hommage rendu par feu du Cousset a haut et puissant seigneur Berthoumet (Béthoulat) de Caussade comte de Lavoyon, et à Marie Stuard de Caussade, son épouse, du fief noble du Cousset, du 14 juin 1680; plus : Donation et acceptation des 13 juillet et 4 aoùt 1680 des rentes du Cousset sous l’hommage d’une paire de gants blancs, par le seigneur comte de Varaigne audit feu sieur de Bellevue; plus : Dénombrement dudit fief noble du 14 août 1480; plus enfin : Lettres données en faveur de Marenda, écuyer, seigneur de Bellevue, et à Etienne de Marendat, son fils, par Nicolas Estouard de Caussade de Quélin. prince de Carency, comte de Lavoyon et autres places, portant que ledit seigneur fait lesdits sieurs de Bellevue, capitaine et lieutenant représentant sa personne dans son château et châtellenie de Varaignes, des bois et forets d’icelles et leur aurait aussi donné les rentes étant sur la maison et village du Cousset vendues par Diane des Cars à feu Martin de Marendat et autres droits portés par lesdites lettres datées du 27 novembre 1682.

    Du 8 août 1684, baptême de Jean de Marendat, fils d’Etienne et de Jeanne d’Eyriaud mariés en 1676.

    Le 2 octobre 1681, par lettres datées d’Arras, Barthélemy Stuard de Caussade de Quélen, prince de Carency, seigneur de la chàtellenie de Varaignes, etc., héritier sous bénéfice d’inventaire de Barthélemy de Quélen, son père, adjudicataire, par arrêt du 6 septembre 1671 de tous les biens de Jacques Stuard du Caussade, son aïeul maternel, celui-ci héritier bénéficiaire de Diane d’Escars, sa mère, femme de Louis Stuard du Caussade, donne commission de maître des eaux et forèts de la chàtellenie de Varaignes à Etienne de Marendat, écuyer, seigneur de Bellevue.

    Du 3 mai 1705, devant Jalanihat, notaire, cession par Louis de Labrousse, sieur de Vaubrunet, à Jean-Baptiste de Marendat, seigneur du Cousset, l’un des gendarmes de la garde du roi, habitant sa maison noble du Cousset, paroisse de Varaignes.

    Du 26 octobre 1705, devant le même, au lieu noble du Cousset, donation par Marie Deyriaud en faveur de Jean-Baptiste Cousset de Marendat, son fils, écuyer, seigneur du Cousset, l’un des gendarmes de la garde du roi. Le 1709, mariage dudit Jean-Baptiste avec Anne de Labrousse.

    Du 6 février 1710, même notaire, au repaire noble du Cousset, contrat de mariage entre François de Labrousse sieur des Granges, l’un des gendarmes de la garde du roi, et Marie de Marendat, damoiselle, veuve de Jean de Pindray, sieur de la Grange, fille d’Etienne de Marendat et de dumoiselle Marie Deyriaud.

    Du 8 mai 1710, baptême de Joseph de Marendat, fils de Jean-Baptiste de Marendat, écuyer, seigneur du Cousset, l’un des gendarmes de ta garde ordinaire de Sa Majesté; et de Anne de Labrousse.

    Du 30 août 1711, baptême de Jean-Joseph de Marendat, fils des mêmes.

    Du 11 septembre 1741, mariage de Jean-Joseph de Marendat, écuyer, seigneur de Bellevue, fils de Jean-Baptiste de Marendat, écuyer; seigneur du Cousset, officier des gendarmes de la garde du roi, chevalier de l’ordre militaire de Saint-Louis, et de feu Anne de Labrousse, avec Marguerite de Masfrand, fille de Jean de Masfrand, écuyer, sieur de Longchamp, et de Marguerite Pabot.

    D’après Nadaud Jean-Baptiste de Marendat, écuyer, sieur du Cousset, épousa, en 1747, Marie-Marguerite-Ursule de Masvaleix fille de Jean, écuyer, sieur dudit lieu et de l’Isle, paroisse de Busserolles, et de Françoise de Meilhac. Du 30 novembre 1759, acte de décès de messire Jean-Baptiste de Marendat, écuyer; sieur du Cousset, chevalier de Saint-Louis, ancien maréchal-des-logis de la garde du roi et mestre de camp de cavalerie, âgé de 80 ans. Du 14 mars 1763, mariage de Jean-Joseph de Marendat, chevalier, seigneur du Cousset, veuf de Marguerite de Masfrand, avec Marie de Labrousse; fille de Joseph de Labrousse, seigneur de Vaubrunet, ancien officier d’infanterie. Jean-Joseph de Marendat laissa un fils, Antoine, émigré en 1793 et mort audit lieu du Cousset, en 1855. En lui s’est éteinte la branche aînée de la famille.

    Nous trouvons encore dans les archives particulières des Marendat du Cousset les pièces suivantes :

    1708. — Il n’y a aucun changement, Monsieur mon compagnon, aux ordres du Roy qui vous ont estés lus au licentiement au retour de la campagne dernière. La compagnie s’assemblera le 1er avril prochain; ayez à vous rendre ledit jour à l’hôtel Soubize, à dix heures du matin, à cheval, pour passer en revue. Les marques que j’ai eu de vostre zèle et de vostre exactitude au service, me donne lieu d’estre persuadé que vous prendrez des mesures justes pour vous rendre régulièrement le jour fixé en bon équipage, afin que je puisse rendre compte à Sa Majesté, le lendemain de vostre arrivée, et de l’estat de sa compagnie, et faire connoistre vostre attachement et vostre attention à luy plaire.

    Je suis, Monsieur mon compagnon, parfaitement à vous.

    Signé : Le P. de Rohan.

    Ce 21 janvier 1708.

    1714. — Nous, Hercules Mereadec, prince de Rohan et de Maubuisson, marquis d’Annonay et de Sainte-Marie-du-Mont, comte de La Voulte, Tournon, Alban et Saint-Géran, baron de Préaux, Vigny, Longuesse et autres terres, capitaine-lieutenant de la compagnie de gendarmes de la garde du Roy, lieutenant-général de ses armées, gouverneur et lieutenantgénéral pour Sa Majesté des provinces de Champagne et Brie, Certifions à tous qu’il appartiendra que le sieur du Cousset est l’un des gendarmes de ladite compagnie.

    En foy de quoy, nous luy avons fait expédier le présent certificat signé de notre main, scellé du cachet de nos armes et contresigné par notre secrétaire.

    Donné à Paris, le vingt septembre mil sept cent quatorze.

    Hercules de Rohan.

    Par Monseigneur : Jonchera.

    1725. — Nous Hercutes (voir ci-dessus), certifions à tous qu’il appartiendra que le sieur du Cousset est l’un des gendarmes de ladite compagnie dès le 25 mars mil sept cent quatre y a toujours servi sans discontinuation et y sert actuellement et s’est trouvé à toutes les actions de la compagnie, et a eu part à la gloire qu’elle s’y est acquise. En foy de quoy, nous lui avons fait expédier le présent certificat signê de notre main, scetté du cachet de nos armes et contresigné par notre secrétaire.

    Donné à Paris, le septième février mil sept cens vingt-cinq.

    Hercules de Rohan.

    Par Monseigueur : René.

    1726. — Monsieur du Cousset, la satisfaction que j’ay des services que v ous avez rendus au feu Roy, mon très honoré seigneur et bisayeul de glorieuse mémoire, et ceux que vous continuez de me rendre, m’ont convié à vous associer à l’ordre militaire de Saint-Louis mais comme votre éloignement ne vous permet pas de faire le voyage qui serait nécessaire pour estre par moy reçu audit ordre, je vous écris cette lettre pour vous dire que j’ay commis le sieur de Chateaumorand, lieutenant-général en mes armées et commandeur dudit ordre, pour en mon nom vous recevoir et admettre à la dignité de chevalier de Saint-Louis, et mon intention est que vous vous adressiez à luy pour prêter en ses mains le serment que vous este tenu de faire en ladite qualité de chevalier et recevoir de luy l’accolade et la croix que vous devrez d’oresnavant porter sur l’estomac, attachée d’un petit ruban couleur de feu. Voulant qu’après cette réception faite, vous teniez rang entre les autres chevaliers dudit ordre et jouissiez des honneurs qui y sont attachés. Et la présente n’estant pour autres fins, je prie Dieu qu’il vous ayt, Monsieur du Cousset, en sa sainte garde.

    Ecrit à Versailles, le vingt-deuxième décembre 1726.

    Louis.

    Plus bas : Le Blanc.

    1736. — Provision de chevalier de l’ordre militaire de Saint-Louis en faveur du sieur Ducousset, l’un des porte étendards de la compagnie des deux cents hommes d’armes des ordonnances servant à la garde ordinaire de notre personne…, ayant eu pour agréable de t’admettre dans ledit ordre le vingt-huitième jour du mois de novembre de l’année mit sept cent trente-six…, etc.

    Donné à Versailles, le sixième jour du mois de mars l’an de grâce mil sept cent trente-six et de notre règne le vingtième.

    Louis.

    Enregistré au greffe de l’ordre militaire de Saint-Louis par nous, écuyer, garde des archives dudit ordre, le 21 avril 1736.

    Le Vasseur.

    1742. — Aujourd’huy onzième du mois de may 1742, étant à Fontainebleau, prenant une entière confiance en la valeur, courage expérience en la guerre, vigilance et bonne conduite du sieur du Cousset brigadier en la compagnie des deux cents hommes d’armes de ses ordonnances, servant à la garde ordinaire de sa personne et en sa fidélité et affection à son service, Sa Majesté l’a retenu, ordonné et établi en la charge de maréchat-des-logis dans lad. compagnie, vacante par la retraite du sieur de Valandré, pour dorénavant en faire les fonctions et en jouir aux honneurs, autorités, prérogatives, droits, états et apointements qui y appartiennent, tels et semblables dont jouissent ceux qui sont pourvus de pareilles charges… etc.

    Signé : Louis.

    Plus bas : De Breteuil.

    Armoiries : A un écu d’or, chargé d’une croix d’azur, et surmonté d’une couronne de comte. Supports : Deux nègres armés d’arcs.

    (Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1892)

  • « Il avait fait toutes ses études à Paris et parlait admirablement les deux langues. Je lui exposai clairement mon cas, mais il eut beaucoup de mal à admettre que j’arrivais d’Allemagne à pied, quasiment sans ressources, pour… uniquement retrouver ma fiancée, demoiselle de compagnie de la comtesse Szerhaty.

    Cependant, ma qualité d’émigré retint son attention et, lorsque je lui eus dit que j’avais servi aux Gardes Rouges de la Garde Ordinaire de S. M. Louis XVI, que mon père y avait été officier ainsi que mon grand-père, décoré à Fontenoy par S. M. Louis XV, il se souvint de cet épisode et son attitude devint plus affable. Pour vérifier mes dires, il envoya chercher des papiers, ce qui prit fort longtemps et nous permit de causer en gens de bonne compagnie.

    Lorsqu’il eut enfin ses documents, il me posa des quantités de questions sur mon régiment. Je n’eus aucune peine à lui citer les noms de tous mes officiers et de beaucoup de mes camarades. Il vérifiait à mesure et je ne fus pas peu étonné de constater que les services du Tsar avaient la liste nominative des Gardes Rouges, plusieurs années après leur licenciement. Par miracle, j’avais dans mon portefeuille une lettre datant de 1779, à moi adressée à Versailles aux Gardes Rouges de Clermont-Tonnerre, et la lui remis. »

    Source : Antoine Faurichon de La Bardonnie, 1791-1797.

  • 1758. — Devise : « Roy ne puis, prince ne daigne, Rohan suit. »

    Charles de Rohan, prince de Soubise, né le 15 juillet 1715, servit dans les mousquetaires, puis dans les gendarmes de la Garde il fut capitaine-lieutenant dans le même corps le 6 juillet 1734, sur la du prince Hercule-Mériadec de Rohan, son grand-père, auquel on conserva le commanment pendant six ans; Gouverneur et lieutenant général de Champagne et de Brie sur la démission du même prince de Rohan, le même jour 6 juillet; brigadier de cavalerie le 1er janvier 1740; maréchal de camp le 14 mai 1743, il fut employé en cette qualité à l’armée du Rhin sous le maréchal de Noailles et combattit à Ettingen le 27 juin puis à l’armée de Flandre sous le Roi, aux sièges de Menin, d’Ypres et de Fumes. Il passa de là en Alsace avec le roi et fut employé à l’armée du Rhin. Il servit au siège de Fribourg et monta la tranchée où il fut blessé d’un coup de pierre qui lui cassa le bras et lui fit une contusion très considérable.

    Nommé aide de camp du roi à l’armée de Flandre, le 1er avril 1745, il combattit à Fontenoy le 11 mai et concourut à la prise de Tournay. Il assista aux batailles de Raucoux et de Lawfeld.

    En 1748 il fut nommé lieutenant général des armées du roi, destiné à l’armée de Flandre qu’il ne joignit pas, les préliminaires de paix d’Aix-la-Chapelle, ayant été signés le 30 avril.

    Le 26 janvier 1749 il devint duc de Rohan-Rohan à Ia mort du prince de Rohan, son aïeul.

    Nommé gouverneur général de la Flandre et du Hainaut, gouverneur en chef et grand bailli de la ville de Lille, à la mort du duc de Boufflers le 26 sept. 1751, il se démit du gouvernement de Champagne et Brie. Il servit en Flandre et à l’année du Bas-Rhin sous les maréchaux de Bellisle et d’Estrées.

    Le 15 juin 1757 il fut chargé du commandement de l’armée d’exécution composée des troupes, réunies françaises et autrichiennes pour marcher sur la Saxe et soutenir l’impératrice Marie Thérèse contre le roi de Prusse, et ses alliés.

    Contrairement à son avis le 15 novembre 1757, la bataille s’engage près du village de Rosbach et malgré le courage qu’il déploya il fut obligé de se retirer devant la cavalerie prussienne qui débordait l’armée française. Le public le chansonna après sa défaite bien qu’il eut vaillamment payé de sa personne.

    Le 1er mai 1758 il commanda l’armée auxiliaire envoyée dans la Hesse et s’empara de la forteresse de Marbourg en juillet 1758, où il trouva une quantité de munitions et beaucoup d’artillerie il délogea les ennemis à Kirchain sur la Lahn et prit, le même jour, le fort de Zieghenheim (20 juillet 1758). Il fit marcher en avant le duc de Broglie à l’avant-garde de l’armée, et lui envoya un renfort d’infanterie et de cavalerie, ce qui lui permit d’attaquer et de battre çomplètemeot l’ennemi à Sundershausen à la lia du mois de juillet 1758.

    Dans cette même campagne, Soubise eut des succès importants en Hanovre, la ville capitale fut contrainte de payer 4 millions de rançon. Le 10 octobre il s’aperçut que l’armée ennemie abandonnait son camp pour occuper une position plus reculée dans des bois qui couvraient son front et son flanc gauche. Il marcha de front sur l’ennemi à la tête de son armée et par la célérité de ses mouvements la mit à la portée de faire un feu très vif et très suivi sur les ennemis qui furent obligés de se jeter en désordre dans les bois qui bordent la Vera et de se retirer jusqu’à Lutzelberg. On leur fit 800 prisonniers. Le roi le créa maréchal de France le 19 octobre 1758. Le 9 novembre le corps qu’il commandait s’empara du château de Spagenberg. Ce château, situé sur une montagne, à demi taillé dans le roc, environné d’un double fossé avec 300 hommes de garnison, aurait pu se défendre contre une armée. On trouva dans la place 18 canons, 300 fusils, 2.000 boulets, quarante-quatre barils de poudre. Le 16, il chassa les Hanov riens de Witzchaussen et prit les châteaux de Rhinsfeld, de St-Goar, de Schwartshausen et de Calze.

    Il fut fait ministre d’Etat le 28 février 1759.

    Dans le courant de cette année, instruit que les ennemis avaient formé le projet d’attaquer les quartiers de l’armée du Rhin dont il avait le commandement, il prit le parti d’occuper la ville de Francfort, ce qui rendit leur plan d’attaque inutile.

    Revenu de l’armée il prit son rang dans les conseils du roi comme ministre d’Etat.

    Le 25 juillet 1761, les maréchaux Broglie et Soubise, opérant ensemble en Allemagne, firent leur jonction à Soest près de la Lippe, et eurent l’occasion d’écraser l’armée du prince de Brunswick, mais leur défaut d’entente leur fit éprouver une défaite à Filinghausen, dont ils se renvoyèrent mutuellement la responsabilité. Dans cette circonstance le public se rangea du côté du duc de Broglie qui n’en fut pas moins exilé dans ses terres. Le jour où la nouvelle de cet exil parvint à Paris, on donnait à la comédie-française « Tancrède ». Mlle Clairon appuya avec affectation sur ces vers :

    On dépouille Tancrède, on l’exile, on l’outrage;
    C’est le sort des héros d’être persécutés.

    Le public en fit l’application au maréchal de Broglie.

    Courtisan infatigable, Soubise obtint encore un commandement en 1762 et fut vainqueur à Johannisberg, grâce aux conseils du maréchal d’Estrées. Il était sincèrement attaché à Louis XV et après la mort de ce prince, qui succomba aux atteintes d’une petite vérole pourprée, il fut le seul des courtisans qui accompagna son corps à Saint-Denis. Louis XVI lui en sçut bon gré et l’excepta de la disgrâce infligée aux derniers courtisans de Louis XV. Il mourut le 4 juillet 1787.

    Charles de Rohan, prince de Soubise, était le petit-fils d’Hercule-Mériadec de Rohan qui obtint du roi Louis XIV l’érection en duché de Rohau-Rohan, la terre de Frontenay l’Abattu, en Saintonge, par lettres patentes de 1714, pour réparer en partie le tort fait à la maison de Rohan de la perte du premier duché érigé en sa faveur, par Henri IV en 1603. Cette maison était en possession du titre de prince de Soubise depuis l’érection par lettres patentes en 1667.

    Il était fils de Jean-François-Louis de Rohan prince de Soubise, capitaine lieutenant des gendarmes de la garde du roi, et d’Anhe-Julia-Adélaïde de Melun, fille de Louis, prince d’Epinoy et d’Elisabeth de Lorraine Lillebonne; il ép. 1° le 29 déc. 1734 Anne-Louise de la Tour d’Auvergne, fille unique du duc de Bouillon; 2° le 3 nov. 1741 Anne-Thérèse de Savoie-Carignan; 3° le 24 dec, 1745 Anne-Victoire-Marie-Christine, princesse de Hesse-Rhinfels; il eut du premier lit, Charlotte-Codefride-Elisabeth, mariée en 1753 à Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé; et du second lit, Victoire-Armande-Josèphe, mariée eu 1761 à Heuri-Louis-Marie, prince de Rohan Guemenée.

    Les armes des princes de Soubise, ducs de Rohan-Rohan étaient : parti de trois traits, coupé d’un, au du chef d’Evreux; au 2 de Navarre; au 3 d’Aragon; au 4 d’Ecosse; au 5 qui est le premier de la pointe, de Bretagne; au 6 de Milan; au 7 d’argent à la fasce de gueules, à la bordure d’azur, qui est de Saint Severin au 8 de Lorraine, et sur le tout de Rohan qui est, de gueules, à neuf macles d’or, 3, 3 et 3.

    Source : Catalogue historique des généraux français, connétables, maréchaux de France, lieutenants généraux, maréchaux de camp, de Louis de La Roque.

  • Hugh Grosvenor (1879-1953), 2e duc de Westminster, l’un des hommes les plus riches du monde, est venu chasser le sanglier sur le territoire de la forêt d’Horte au mois de novembre 1913, à la veille de la Première guerre mondiale.

    Il a séjourné au château de Vouzan, invité par le comte de Thiène, un ancien zouave pontifical et grand veneur de la société charentaise avec son équipage de Vouzan, composé de chiens de races poitevine et vendéenne, et ayant pour devise « Jamais désespère ».

    L’aristocrate anglais quant à lui a amené avec lui son vautrait de 150 chiens et 20 chevaux, acheminé par voie ferrée depuis sa vaste propriété de Mimizan dans les Landes.

    De nombreuses personnalités furent conviées aux parties de chasse à courre qui se sont déroulées par la suite.

    Cet événement local, aujourd’hui tombé dans l’oubli, est l’un des événements les plus marquants dans l’histoire de la société charentaise de vénerie.

    Illustration 1 : la célèbre meute du duc de Westminster, carte postale.

    Illustration 2 : deux boutons de l’équipage de Vouzan, collection Stéphanie de Villefranche.

    Source : Généalogie Charente Périgord.

  • Instituée par Henri IV, en 1590 & en 1610. Louis XIII devenu roi, conserva cette compagnie pour sa garde ordinaire.

    Uniforme, habit écarlate, doublure rouge, parement coupé de velours noir, & poche sen travers, galons & brandebourgs d’or en plein, boutons, boutonnières & ceinturons galonnés d’or sur le tout, veste couleur de chamois galonnée & bordée d’or, culotte & bas rouges, chapeau bordé d’or & plumet blanc; l’équipage du cheval, de drap écarlate, galonné & bordé d’or.

    Capitaine, le roy.

    M. le prince de Rohan, lieutenant général, commandant, ci-devant capitaine-lieutenant, en 1704. M. le prince de Soubise, son petit-fils, capitaine-lieutenant en 1734. Rang de mestre de camp.

    Premier & second capitaines sous-lieutenants.

    M. le chevalier d’Apcher, maréchal de camp.
    M. le marquis de Morangiers, rang de mestre de camp.

    Enseignes.

    M. le marquis de Wargemont, rang de mestre de camp.
    M. le marquis de Fieubet de Sivry, idem.
    M. le comte de Gadaigne, idem.

    Guidons.

    M. le Comte de Lignerac, rang de mestre de camp.
    M. le marquis de la Salle, idem.
    M. le marquis de Poyanne, idem.

    Maréchaux des logis aides-major en chef

    M. de Valendré, brigadier.
    M. du Chambon, brigadier.

    Maréchaux des logis.

    M. de la Ziroule, rang de mestre de camp.
    M. de Virmont, idem.
    M. de Pompry, idem.
    M. de Warel, idem.
    M. des Mauguins, idem.
    M. de Borthon.
    M. du Mousseaux.
    M. de Cossé.

    Brigadiers.

    M. de Rochemont.
    M. de Marigny.
    M. du Cousset.
    M. du Cassel.
    M. de Vaumor.
    M. des Vigneries.
    M. de Greboval.
    M. de Préfontaine.

    Sous-brigadiers.

    M. de Boisvillard.
    M. le chevalier d’Aulnay.
    M. de Coulmont.
    M. de la Brousse.
    M. d’Houdan.
    M. de Monval.
    M. de Semerpon.
    M. de Vallaunay.

    Porte-étendarts.

    M. dle chevalier de Bonneval.
    M. de Plaigne, père.
    M. de Maltart.
    M. le Clerc des Esserts.

    Cette compagnie est composée d’un commandant, d’un capitaine-leutenant, de 2 capitaines sous-lieutenants, de 3 enseignes, & de 3 guidons, faisant 10 officiers supérieurs; de 10 maréchaux des logis, dont 1 aides-major en chef; de 4 brigades, & d’un escadron; monte à 210 gendarmes de la garde, compris 8 brigadiers, 8 sous-brigadiers, 4 porte-étendarts, 4 aides-major de brigade, qui font arbitraires, & non compris 2 fouriers ordinaires & extraordinaires, plus, 10 anciens gendarmes de la garde, dispensés du service, qui jouissent des privilèges & appointements chez eux, avec 4 trompettes & un timbalier. Les 4 enseignes ou guidons, sont de soie blanche, avec des foudres qui tombent du ciel, & ces mots pour devise, Quo jubet iratus Jupiter, brodés & frangés d’or & d’argent.

    M. Legrand de Beauregard, commissaire á la conduite.

    M. l’Abbé Bigot, aumônier. M. Barcot, contrôleur, M. Bagieu, chirurgien major; un apothicaire , un sellier, & un maréchal ferrant.

    II y a une des 4 brigades ci-dessus détachée sur le guet, composée de 50 gendarmes de la garde, compris 2 brigadiers & 2 sous-brigadiers, qui sert toujours à la garde ordinaire du roi, avec messieurs les officiers.

    Quartier ordinaire, à l’hôtel de la compagnie à Versailles.

    Cette compagnie est payée par les deux trésoriers généraux des troupes de la maison du roi, année pair & impair.

    Source : Carte générale du militaire de France, sur terre et sur mer, depuis novembre 1737 jusqu’en décembre 1738.

  • Pétition datée du 4 pluviôse an 2 (23 janvier 1794) à La Rochefoucauld.

    Le citoyen Laurent Deviau représente aux membres composant le district de La Rochefoucauld département de Charente que quoiqu’il ait constamment demeuré à son poste et qu’il n’ait cessé d’y donner des preuves de son dévouement au service de la République il lui a été impossible à raison de sa position militaire pendant le siège de Mayence de satisfaire à la loi du 31 juillet dernier sur les certificats de résidence, c’est pendant ce siège que le grade de chef de brigade lui a été conféré, et les représentants du peuple témoins de son civisme et sur le compte que leur a été rendu de sa conduite lui avaient confié à l’armée de l’Ouest le commandement de la seconde division de l’armée de Mayence il en exerçait les fonctions le 26 vendémiaire de cette année jour de la bataille de Cholet où il a eu une blessure à la cuisse qui l’a mis hors d’état de combattre de quelques mois les ennemis de sa patrie il a sollicité et obtenu un congé de convalescence et en arrivant dans sa famille il a appris que ses biens étaient séquestrés, ce qui l’a le plus mortifié, ce sont les doutes qui ont pu s’élever sur son patriotisme, mais fort de sa conduite il s’adresse à vous avec confiance et ne doute point que d’après la connaissance qu’il vous prie d’acquérir des preuves de son innocence vous ordonniez la levée du séquestre de ses propriétés et qu’il ne recouvre par la toute la confiance de ses concitoyens.

    Suite à ce mémoire, les autorités du district de La Rochefoucauld confirment la radiation la liste des émigrés de Laurent Deviau, justifié notamment par un congé accordé par le représentant du peuple Carrier.

    Source : Archives nationales, F/7/4989, dossier 17.