Généalogie Charente-Périgord (GCP)

Sélection d'articles sur le thème de l'Histoire et du Patrimoine.

  • 1448-1466. – Extraits des papiers des assises prévotales de Marthon.

    (Après le 16 Mai 1448.)

    C’est l’extraict des pappiers de la jurisdiccion tant des grans assises que prévosté de la baronnye, terre et seigneurie de Marthon…

    Et au XIIIe feuilhet et secunde page est contenue l’article subsequent.

    Item plus sont bailhez troys villages assis en la paroisse de Sainct Germain, c’est assavoir le Boues et le village de l’Echalle et ung autre tenant au ceulx la, perpetuelment : qui se y dira avoir droit ou y vouldra plus mectre se tire avant et sera etc.

    Et au fueilhet suyvant, en la première page est l’article qui s’ensuit.

    L’assise de Marthon tenue aud. lieu par moy Bertrand Farinard prévost d’icelle pour noble et puissant seigneur dud. lieu, le jeudi XVe jour du moys d’apvril l’an mil IIII LI,

    Aujourduy a esté cryé secondement que le village de Montgelies, en la parroisse de Charras, et le village du Boues, en la parroisse de Fouilhade, et le village de Blanchart, en la parroisse de Charras, et les villages de la Rochete et de la Pailherie, en la parroisse de Vouzen, et les villages du Boues et de l’Eschalle et ung autre tenant au ceulx la en la parroisse de Sainct Germain, sont bailhez lesd. maygnez perpetuelment a rente; qui se y dira avoir droit ou y vouldra plus mectre tire se avant, et le die, et il y sera receu.

    Et en la seconde page dud. fueilhet et au commancement est escript l’article suyvant.

    Aujourduy a esté cryé tiercement par bang général que lo Mongelies en la parroisse de Charras, et lo village du Boues en la parroisse de Fouilhade et le village de la Rocheta, et le village de la Pailhera en la parroisse de Vousen, et les villages du Boues, de l’Eschalle, et ung autre village tenant a iceulx sont bailhez perpetuelement; qui si dira avoir droit et y vouldra plus donner, que se tira avant et il y sera receu.

    (Après le 21 Février 1465-66.)

    Autre extraict d’un autre pappier d’assise prévostalle de la baronnye terre et seigneurie de Marthon.

    Et au ve fueillet de la seconde page est escript l’article qui s’ensuit.

    Ont esté condempnez de leur consentement et volunté Jacques de las Aumosneries et Jehan Jarreton demourant en la paroisse de Chazelle construire bastir et édiffier une maison bonne et compectente dedans troys ans prouchain venant en ung maynement appellée de la Combe, lequel il tenent de mons-assis en la paroisse Sainct Paul.

    Et au XIe feuilhet et première page d’icelly est contenu l’article qui s’ensuit.

    Led. procureur demandeur contre Pierre Tortazeau deffendeur et sur la question que led. deffendeur tient le maynement de Tourtazeau au pris de XV boysseaux d’avoyne de l’année passée et de deux ans pour avant et sur ce led. deffendeur a requis dillacion de conseilh…

    Et au XVIe feuilhet et premiere page est contenu l’article qui s’ensuit.

    Led. procureur demandeur contre Pierre Tortazeau deffendeur, comparessant lesd. personnes cum fust a res pondre, a requis actente de conseilh.

    Et au XVIIIe feuilhet et seconde page, est l’article subséquent..

    Le procureur de la court demandeur contre Pierre Tor tazeau deffendeur, comparessant lesd. parties, appoincté que led. procureur fera la monstrée ou déclaracion a luy.

    Et au XXe fueilhet et seconde page d’icelluy et l’article qui s’ensuit.

    Led. procureur demandeur contre Pierre de Tortazeau deffendeur sur la question de XV s, des ventes et honneurs de ce qu’il a acquis de Pierre Broilhet, a esté condempné a payer lesd. XV [s.] et bailher pour déclaracion cesd. lieux.

    Et au XVIe fueilhet et seconde page est contenu l’article qui s’ensuit.

    Le procureur de la court demandeur contre Pierre de Tortazeau, deffendeur a bailhé pour déclaracion et ainsi envoyé.

    Arch. de la Charente, E: 77.

    (Société archéologique et historique de la Charente, 1901)

  • Les foires et marchés furent établis à Marthon, le 5 avril 1663, par François de Roye de La Rochefoucauld, comte de Roussy, seigneur de lad. châtellenie, ainsi que le constate un état des bourgs et villages de la baronnie de Marthon tenus d’assister à la cérémonie de l’établissement desdites foires. (Archives départementales de la Charente; E60)

  • En 1075, Adhémar, évêque d’Angoulême, donne à l’abbaye de Baignes en Saintonge l’église de Feuillade (Foliata), avec l’accord d’Itier Malet qui en était le prêtre, et de Robert Vigier, son seigneur :

    De ecclesia de Foliata.
    1075.

    Anno Mmo LXXVmo, Iterio abbate conventum Beanie more patris quasi ex se genitum gubernante, Ademarus Engolismensis episcopus, ecclesiam sancti Nathalis nomine Foliatam, prothomartyri Stephano dedit; et eodem episcopo auctorizante, Iterius Malet cujus proprium erat, et Rotbertus Vicarius qui in fevo habebat, hoc donum concesserunt, ac in presentia memorati abbatis monacorumque suorum, hoc affirmaverunt. Hujus rei testes sunt, ipse domnus episcopus, atque Mainardus monachus, et Constantinus de Loevilla, et Willemo Andrea, et alii plures. Hoc donum auctorizavit Willelmus archidiaconus, concedente Golferio presbytero qui tenebat illo die ecclesiam.

    Source : Cartulaire de l’abbaye de Baignes, de l’abbé Cholet.

  • Vf. Jean de Fornel, éc, sr de Ferrand et de Las-Coux-Bostison, paroisse de Busserolles, épousa le 7 mars 1639 Marie de Villard, fille de feu Gui, éc, sgr de Minzat et de Marguerite de Conan, dont :

    1. Antoine.
    2. Anne, née en août 1641, dlle de la Breuille et du repaire de La Brugière, fiancée dans l’église de Busserrolles le 12 janvier 1665 à Jean de La Roumagière, éc, sr de Laubertie, demeurant à la Brégière, paroisse de Thiviers en Périgord.

    D’où :

    a. Françoise, née vers 1669 et baptisée à Notre-Dame de Thiviers, parrain Antoine de Fornel, sgr de Minzac. Marraine en 1672 à St-Martin de Coutures, dite dlle de Thiviers, d’Anne Reynier de Glane, fille de Gabriel de Reynier, éc, sr de Verdeney et de Gabrielle de Langlade de la Giboulie.
    b. Anne de la Roumagière, baptisée à Thiviers en 1676 ou 1687 ou 1688 (il y a peut-être eu plusieurs Anne mortes jeunes).

    3. François, né le 15 janvier 1647 qui a fait la branche de Coutilias et Burignac.Il passe un acte avec Antoine, son frère le 27 novembre 1677
    4. Marguerite.
    5. Marguerite, toutes deux mortes en bas âge et inhumées à Bussières-Badil.
    6. Jacques de Fornel.
    7. (?) Henri de Fornel, éc, sr de Villars, demeurant au lieu noble du Breuil-de-La-Faux à Cherves époux de Dlle Jeanne de Châteauneuf, d’où une transaction le 14 janvier 1661, rappelée en 1703 devant Rivet à Ambernac.

    VIf. Antoine de Fornel, éc, sgr de Minzac et de Pacaud, Le Breuille, Lascots, habitant la maison noble de Mainzac, né le 3 février 1640 à Las-Coux-Bostison, qui épousa à Busserroles après contrat reçu Maimain le 5 septembre 1667, Dame Marie de La Boissière, dame de Minzac du village de Lacaux, fille de Pierre, sr des Farges, premier avocat du roi au présidial d’angoumois et de Marie Voirin (ou Vorrion), en 1687 à Angoulême devant Maître Guillaume Jeheu, il assiste au mariage de son beau-frère Pierre de Boissières, le 23 novembre 1676 devant Pierre Audouin à Angoulême, ils passent un bail à loyer pour deux grandes chambres pour 52 livres 10 sols avec François Barreau, sr de Grandmaison, le 24 avril 1677 dans un acte devant Pierre Audouin, il est dit fils de Jacques de Fornel, éc, sr de Lascaud, il doit 165 livres à Jean Mandron, éc, sr de Rancougne, qui lui a fait un procès, le 27 novembre 1677 devant Pierre Audouin à Angoulême, ils passent un bail à ferme pour l’hôtel noble de Mainzac pour 60 livres avec François de Fornel, éc, sr de Burignat, Couthilias, paroisse de Feuillade, leur frère et beau-frère. Dans la série G : notes donnant mention d’actes d’Antoine de Fornel et Jean de la Romagère concernant la propriété mouvant de la Breuille, les 27/5/1674, 11/1/1727, 28/6/1730.

    Dont :

    1. Jean.
    2. Marie, née le 15 janvier 1671.
    3. Anne-Marie, dlle de Las-Coux-Bostison qui épousa à Busserroles le 30 juillet 1695 et 2 août 1695 devant Maître Montazeau en Périgord, Jean François de Virouleau, chv, sgr de Marcillac, né le 2 novembre 1667, fils de Jacques Virouleau, éc, sr de Marillac-le-Franc et de Marie Lambertie. Ils demeurent à Marillac, le 28 mai 1720, devant les notaires du Châtelet de Paris, ils passent un acte rappelé le 13 novembre 1733 où Marie de Fornel est veuve, puis le 21 novembre 1742 par leurs enfants devant Caillaud, ils passent un acte le 16 juillet 1732 devant Maître Pierre Jeheu. Le 10 mars 1742, devant Caillaud à Angoulême, ils sont défunts et leurs héritiers font la vente d’une rente de 150 livres.

    D’où :

    a. Dlle Marie de Viroulleau de Marsillac qui devient soeur en 1733 aux Dames Hospitalières de N.D d’Angoulême, en constituant un capital devant Maître Pierre Jeheu.
    b. Dlle Marie de Viroulleau de Fondon, fille majeure en 1742.
    c. Marie de Viroulleau, morte avant 1732, épouse de Jacques Laisné, sr des Déffends.
    d. Dlle Françoise Viroulleau de la Forêt, vivante en 1742, qui épouse le 4 septembre 1732 devant Maître Pierre Jeheu, Messire François Victurnien de la Rochefoucauld, chv, sgr de Bretonnières fils de François de la Rochefoucauld, sgr de Maumont et d’Anne Thomas.

    VIIf. Jean de Fornel, éc, sgr de Mainzac, paroisse d’Angéac en Charente, mourut à 63 ans le 26 juillet 1734 donc né vers 1671, il épousa en premières noces Dame Marie des Chaseaux, elle mourut à 50 ans le 2 janvier 1721 donc née vers 1671, en 1714 devant Maître Pierre Jeheu, ils constituent une rente volante de 100 livres avec un capital de 2000 livres aux Dames religieuses Ursulines d’Angoulême. Le 4/3/1714 J de Fornel, sr de Mainzac fait hommage du fief de Mainzac devant l’évêque d’Angoulême, série G, archives de Charente.

    Dont du premier lit :

    1. Marie, née le 15 février 1710 mariée le 16 février 1732 à Sicaire-François Prévost, sr de La Barbinie, paroisse de Grand-Villards, diocèse de Périgueux.

    Il épousa en secondes noces Jeanne de Cescaud le 6 octobre 1723, elle mourut à 70 ans le 29 décembre 1761 à la cure de Mainzac, donc née vers 1691, elle était la nièce de Jacques de Cescaud, sr de la Grande Venière qui testa en sa faveur le 21 mars 1721 d’où inventaire et partage devant Maître Guillaume Jeheu à Angoulême le 15 décembre 1739.

    Dont du second lit :

    2. Jacques, baptisé en 1725.

    3. Guillaume, baptisé le 5 avril 172..

    4. Pierre.

    5. Jacques, baptisé le 11 décembre 1729.

    6. Marie, baptisée le 27 septembre 1732.

    7. Charles.

    VIIIf. Charles de Fornel, éc, sgr de Mainzac, des Places et autres lieux, présent à l’assemblée de la noblesse de l’Angoumois le 19 mars 1789 épousa :

    1° le 20 mai 1763 Marie Hastellet veuve de Pierre-Jean Chapiteau, morte en 1779.

    2° Dlle Madeleine de La Roussie du lieu noble de Pouyade en 1783 à Saint-Angel, fille de Messire Charles de Laroussie, chv, sgr de La Pouyade, ancien-chevau léger, chv de l’ordre militaire de St-Louis, du lieu noble de La Pouyade, né en 1727 et mort en 1789 à St-Angel, et petite-fille de Messire Pierre de La Roussie, éc, sgr de la Pouyade et de dame Gabrielle de Nesmond.

    Dont :

    1. Charles, né en 1785.
    2. (?) Pierre, né en 1796.

    VIg. François de Fornel, éc, sgr de Burignac, à Mainzac, né le Ier janvier 1647, mort subitement à Coutilias, paroisse de Feuillade le 6 décembre 1713, il épousa Marie Chaigneau, il déclara à la convocation du ban et arrière-ban de 1689 qu’il a sept enfants vivants, l’aîné n’a que douze ans, que sa femme est enceinte, qu’il ne possède qu’un petit fief en Mainzac donnant au plus 120 livres de revenu, et le sixième de dimes inféodées de Mainzac, valant au plus 6 livres, qu’il a 41 ans et que, par conséquent, il ne peut aller au service et n’a pas de quoi s’équiper, le 25 mai 1696 devant Pierre Audouin à Angoulême, il fait une cession de rente de 160 livres à Jean Arnault, sgr de Bouex, maire d’Angoulême.

    Dont :

    1. Jean, né le 13 août 1674.
    2. Antoine, né le 29 août 1676.
    3. Pierre, né le 4 novembre 1677.
    4. Marie, née le 25 novembre 1678.
    5. Jacques, né le 14 mai 1680.
    6. Raymond, né le 2 mai 1681.
    7. Jean, né le 31 août 1682.
    8. Jean, né le 31 août 1683.
    9. Jean, né le 21 août 1685.
    10. Marie, née le 16 décembre 1687, morte à 60 ans le 19 avril 1748.
    11. Françoise, née le 24 novembre 1689.
    12. Françoise, née le 2 mai 1693.
    13. Marie, née le 20 mai 1694.

    VIIg. Pierre de Fornel, éc, sgr de Coutilias, paroisse de Feuillade, diocèse d’Angoulême, province du Périgord, mourut à 68 ans, le 13 novembre 1759, il avait épousé Marie Cescaud dans l’église de Minsac le 12 octobre 1723, nièce de Jacques de Cescaud, sr de la Grande Venière, paroisse de Torsac, qui teste en leur faveur le 21 mars 1721, d’où inventaire et partage le 15 décembre 1739 devant Maître Guillaume Jeheu à Angoulême.

    Dont :

    1. Jeanne, née en 1723.
    2. Pierre, né le 29 janvier 1726.
    3. Marie, née le 14 mars 1727.
    4. Léonard.
    5. Pierre, baptisé le 18 décembre 1731, mort fort jeune.
    6. Jean, né en 1733.
    7 Pierre.
    8. Marie, tous deux nés le 8 juin 1736.
    9. Pierre, né le 7 juillet 1737.
    10. Jean, né le 4 juin 1740.

    II. Charles, né le 2 septembre 1744.

    VIIIg. Léonard de Fornel, éc, né le 7 avril 1729, sr de Coutilias, paroisse de Feuillade épousa le 23 février 1754 Léonarde Fonti de la paroisse de Varaigne qui testa le 9 octobre suivant en faveur de son mari : « en reconnaissance de la tendre amitié qu’il a toujours eu pour elle et de la tendre jeunesse qu’il a au-dessous d’elle », demande à être inhumée dans l’église de la paroisse où elle décédera et qu’on y fasse célébrer la somme de 100 livres de messe, le 24 octobre suivant son mari fit un testament en sa faveur (devant Leblanc).

    Dont :

    1. Pierre, né le 24 janvier 1755.
    2. Léonard marié à Marie Dereix des Garennes, dont :

    a. Anne de Fornel.
    b. Jeanne de Fornel.
    c. Françoise de Fornel.

    3 Jacques, né le 9 décembre 1758 marié à Marie Dereix du Temple. Dont :
    a. Pierre de Fornel, né en 1783.

    4 Jeanne, morte au berceau.

    Il épousa une seconde femme dont il eut :

    5 Charles.

    IXg. Charles de Fornel, éc, sgr de Burignac, marié à Feuillade le 11 décembre 1776 à Marie-Françoise Dereix des Garennes, fille de Pierre Dereix, sieur des Garennes, mort en 1789 à Crognac époux d’Anne Cambois, petite-fille de Pierre Dereix, sieur du Temple, procureur de La Valette, mort en 1744 à Crognac époux de Marguerite Decescaud.

    Dont :

    1. Jeanne, née en 1778.
    2. Pierre, né en 1782.
    3. Pierre.

    Source : Pierre Driout.

  • Marthon comprend la petite ville ou bourg de ce nom à 4 lieues d’Angoulême, où est la paroisse de Saint-Martin de Marthon, & hors la ville les paroisses de :

    Grassac,
    Chazelles, en partie,
    St. Paul,
    St. Germain,
    St. Sauveur,
    Mainzac,

    Les justices hautes, moyennes & basses qui y ressortissent, Charras, Bouëx & Garat, en partie, Sers, en partie, Vouzan, pour la moyenne & basse, la haute appartenant immédiatement à Marthon.

    Les enclaves de Feuillade & de Souffrignac plaident aussi à Marthon.

    Source : Les coutumes du pais et duché d’Angoumois, de Jean Vigier.

  • Double mariage religieux dans l’église de Mainzac, entre Jean & Pierre de Fornel frères, et Jeanne & Marguerite Decescaud sœurs, les 6 & 12 octobre 1723.

    CM 24/09/1723 Gignac (Marthon) : « Furent présents Jean de Fornel, écuyer, seigneur de Mainzac, demeurant dans sa maison noble du bourg de Mainzac ; Pierre de Fornel, écuyer, sieur de Coutillas, demeurant à Feuillade, tous les deux fils de feu François de Fornel, écuyer, sieur de Burignat et de feue demoiselle Marie Chaniau ; demoiselles Jeanne et Marguerite Decescaud, soeurs, filles de feus Jean Decescaud et Catherine Dereix. Lesquels Sieurs de Fornel et lesdites demoiselles Decescaud, ont promis de se prendre à femme légitime et époux, à savoir, Jean de Fornel, ladite demoiselle Jeanne Decescaud, et Pierre de Fornel, ladite demoiselle Marguerite Decescaud, devant notre Mère l’Eglise Catholique, Apostolique et Romaine. En faveur de ces mariages, Jean et Pierre de Fornel se constituent tous les droits en quoi qu’ils puissent consister ; les demoiselles Decescaud se sont constituées chacune la somme de 1 500 livres à elles due par l’acquéreur dénommé au contrat de vente faite par Jacques Decescaud, leur frère, le 31 mars dernier, reçu Dereix, notaire. Jean de Fornel est veuf et a des enfants de son premier mariage et doit faire inventaire de ses biens pour dissoudre la précédente communauté. Sont présents : Pierre de La Grange, curé de Mainzac ; Léonard Pradoux, dragon dans le régiment de Guébriant, demeurant à Feuillade. Une douzaine de signatures clôt cet acte, dont celle de Le Temple Dereix. »

    Source : Archives départementales de la Charente, transcription Gilles Vacheyrout.

  • Un poème de Louis Aragon écrit à Javerlhac (Dordogne), après l’armistice de 1940 :

    Les Lilas et les Roses

    O mois des floraisons mois des métamorphoses
    Mai qui fut sans nuage et Juin poignardé
    Je n’oublierai jamais les lilas ni les roses
    Ni ceux que le printemps dans ses plis a gardés

    Je n’oublierai jamais l’illusion tragique
    Le cortège les cris la foule et le soleil
    Les chars chargés d’amour les dons de la Belgique
    L’air qui tremble et la route à ce bourdon d’abeilles
    Le triomphe imprudent qui prime la querelle
    Le sang que préfigure en carmin le baiser
    Et ceux qui vont mourir debout dans les tourelles
    Entourés de lilas par un peuple grisé

    Je n’oublierai jamais les jardins de la France
    Semblables aux missels des siècles disparus
    Ni le trouble des soirs l’énigme du silence
    Les roses tout le long du chemin parcouru
    Le démenti des fleurs au vent de la panique
    Aux soldats qui passaient sur l’aile de la peur
    Aux vélos délirants aux canons ironiques
    Au pitoyable accoutrement des faux campeurs

    Mais je ne sais pourquoi ce tourbillon d’images
    Me ramène toujours au même point d’arrêt
    A Sainte-Marthe Un général De noirs ramages
    Une villa normande au bord de la forêt
    Tout se tait L’ennemi dans l’ombre se repose
    On nous a dit ce soir que Paris s’est rendu
    Je n’oublierai jamais les lilas ni les roses
    Et ni les deux amours que nous avons perdus

    Bouquets du premier jour lilas lilas des Flandres
    Douceur de l’ombre dont la mort farde les joues
    Et vous bouquets de la retraite roses tendres
    Couleur de l’incendie au loin roses d’Anjou

    Source : Le Crève-cœur, de Louis Aragon.

  • Parmi les événements qui atteignirent la fortune de l’abbaye de Grosbot, il faut citer les longs et ruineux procès qu’elle dut soutenir contre les seigneurs de Marthon au sujet de leurs droits respectifs, particulièrement de 1540 à 1555, contre Hubert de La Rochefoucauld. Elle sortait à peine de cette épreuve lorsqu’elle fut envahie à son tour par les huguenots. Ceux-ci y furent moins violents qu’ailleurs et s’abstinrent de renverser le monastère, mais ils en enlevèrent tout ce qu’ils purent, jusqu’aux bois des charpentes, dont l’église elle-même était encore dépourvue en 1630. Avec leur appui, l’un d’eux, Vincent de Villars, de la maison de Minzac, s’y introduit violemment en 1568, en chasse les religieux et s’y établit en maître. Ayant pour complice une intrigante du nom de Marie Guichard, il s’approprie les revenus de la communauté, vend les terres, détourne les titres et, par ses effronteries, sème l’épouvante et le scandale dans toute la région. Les moines ne purent rentrer chez eux que douze ans après. L’abbé en était encore tenu éloigné en 1587 par les ruines et les troubles que l’intrus y entretenait.

    Pierre d’Alloue, régulier, paraît du 18 août 1565 au 12 décembre 1576. L’intrus Vincent de Villars le tint longtemps éloigné de son abbaye.

    Philippe de Nambu, nommé en 1577, ne peut pas prendre possession.

    Jean Roy résigne au suivant en 1586.

    Jean Bouthinot, régulier, confirmé par le Pape le 3 décembre 1586, installé par procureur le 27 avril 1587, réside à Alloue, ne pouvant se loger dans son abbaye. Le 10 juin 1589, il finit par affermer à Vincent de Villars une partie de ses revenus.

    Puymousseau (paroisse de Minzac). Cette cénobie fut en même temps l’aumônerie ouverte par l’abbaye de Grosbot aux pauvres sans asile de la région et aux pèlerins. Elle fut entièrement ruinée par l’intrus Vincent de Villars et la femme Marie Guichard, qui ne laissèrent aux légitimes rnaîtres que quelques bàtiments et des terres sans valeur.

    Source : Pouillé historique du diocèse d’Angoulême, de l’abbé Nanglard.

  • Chapiteau de Rémondias (Angoumois)

    Seigneurs de Rémondias, de Guissale, de L’Isle d’Espagnac, du Vignau, de La Jomerie, du Breuil de Fayard, des Planes, de Chevalerias et du Fauriat.

    Armes : D’azur, à trois étoiles d’or en fasce, accompagnées de trois Chapiteaux de même, 2 et 1, le troisième en pointe, soutenu d’un croissant d’argent.

    Cette ancienne famille originaire de l’Angoumois, où elle possède encore le fief de Rémondias, est mentionnée.dans les annales historiques de cette province à partir du XVIe siècle.

    Elle établit sa généalogie ainsi qu’il suit, sur titres authentiques, existant dans les mains du chef actuel de la maison.

    I. Pierre Chapiteau, seigneur de Rémondias, marié à Isabeau Lambert, fut échevin de l’hôtel de ville d’Angoulême, en l’année 1570. Elu maire la même année, à la place de Jean Géraud ; puis échevin en 1574, par acte du 2 septembre 1577, il partagea ses biens entre ses trois enfants :

    1° Denis, qui suit ;

    2° Antoine Chapiteau, écuyer, qui fut la tige de la branche de Guissale ;

    3° Françoise Chapiteau, morte sans postérité.

    II. Denis Chapiteau, écuyer, seigneur de Rémondias et de l’Isle d’Espagnac, élu maire d’Angoulême en l’année 1586, Conseiller de 1589 à 1648, épousa en premières noces Marguerite de Lage (d’après Vigier de la Pile), sans postérité ; en deuxièmes noces, par contrat du 6 juin 1599, demoiselle Favienne Guy, fille de Godefroy Guy, écuyer, seigneur de Faviers, et d’Antoinette Paulte, demeurant au fief noble du Vignau, paroisse de Champniers.

    Par acte du 22 octobre 1594, passé à l’Isle d’Espagnac, Denis partagea des immeubles situés à Angoulême, avec son frère Antoine Chapiteau, écuyer, seigneur de Guissale ; ce partage eut lieu après le décès de leur soeur Françoise Chapiteau, citée plus haut.

    Par un autre acte du 28 octobre 1592, Denis Chapiteau, écuyer, seigneur de Rémondias, achète au sieur Jean Ravaillac et à Françoise Dubreuil sa femme (père et mère du trop célèbre Ravaillac), deux parcelles de terre, au lieu des Guillemots, paroisse de l’Isle d’Espagnac. (Archives de la Charente, minutes de Mousnier, notaire à Angoulême, Bulletin de la Société archéologique de la Charente, année 1882, page 34.)

    Du second mariage sont nés :

    1° Salomon, qui suit ;

    2° Jeanne Chapiteau, mariée par contrat du 31 janvier 1620, passé au lieu noble de Rémondias, à Maurice Conquet, seigneur des Ménigaux et de Souffrignac.

    III. Salomon Chapiteau, écuyer, seigneur de Rémondias, fut marié par contrat du 19 juin 1647, à Isabeau Chauvet, fille de Claude Chauvet, chevalier, seigneur de Frédaignes, Chassac, etc., et de dame Suzanne de Rouffignac, Salomon assista en personne à l’assemblée du ban et arrière-ban de la noblesse d’Angoumois, convoquée sur l’ordre du roi, les 1er et 2 septembre 1638, pour aller combattre en Champagne.

    De son mariage vinrent :

    1° Guy, qui suit ;

    2° Demoiselle du Rocher Chapiteau de Rémondias, mariée par contrat du 13 juillet 1668, à Jean Lajamme, seigneur de Belleville, demeurant au bourg de Buissière, en Périgord, fils de Jean Lajamme, seigneur de la Gorce, et de dame Radégonde de Lagarde.

    IV. Guy Chapiteau, écuyer, seigneur de Rémondias, a épousé, par contrat du 27 mai 1684, Charlotte Lurat, fille d’Arnaud Lurat, seigneur de Lajômerie. Ce contrat est signé par N. Chapiteau du Chillau, de la branche de Guissale.

    Guy Chapiteau est dans la maintenue de noblesse établie sur l’ordre du roi par le chancelier d’Aguesseau en 1666-1667, pour la généralité de Limoges.

    De son mariage sont nés :

    1° Salomon, qui suit ;

    2° Françoise Chapiteau de Rémondias, née le 24 septembre 1686 ;

    3° Anne Chapiteau de Rémondias, née le 22 août 1688 ;

    4° autre Françoise Chapiteau de Rémondias, née le 21 février 1693, novice au couvent des filles N.-D. de Saint-Junien ;

    5° Charlotte Chapiteau de Rémondias, née le 1er décembre 1691, mariée à Aimeric Hastelet, escuyer, seigneur de. Puygombert, Ville de Bost, Jômelière, Chais, Beaulieu et Lombardières, habitant la paroisse de Javerliac, veuf de Marguerite de Borie. On lit dans les registres de Javerliac : « que Charlotte mourut âgée de 43 ans, le 17 avril 1738, également regrettée non seulement dans sa famille et dans sa paroisse, mais même dans tout le voisinage, où ses vertus la rendaient respectable. Sa charité et ses aumônes allaient au-delà de ce qu’on pourrait croire. »

    V. Salomon Chapiteau, écuyer, seigneur de Rémondias et du Vignau, né le 28 août 1683, épousa, le 24 mars 1709, Marie-Guillemine des Farges, fille de feu Pierre des Farges, écuyer, seigneur du Chastelar, conseiller du roi en la sénéchaussée d’Angoulême. Ce mariage eut lieu avec l’autorisation de Jean Paulte, écuyer, seigneur du Riffaud, conseiller du roi, oncle et tuteur de la future.

    De ce mariage vinrent :

    1° Anne Chapiteau de Rémondias, née en 1710, morte peu après ;

    2° Pierre-Jean, qui suit.

    VI. Pierre-Jean Chapiteau, chevalier, seigneur de Rémondias, fit ses preuves, devant d’Hozier, pour être reçu page de la reine, en juin 1725. Il épousa, par contrat du 3 février 1732, Marie-Anne Hastelet, née, le 24 septembre 1743, d’Aimeric Hastelet, chevalier, seigneur de Puygombert, etc., et de Marguerite de Borie, décédée (premier mariage d’Aimeric Hastelet). Marie-Anne, étant devenue veuve, se remaria le 20 mai 1763, à Charles de Fornel, écuyer, seigneur de Mainzac. Elle avait eu précédemment de son mariage avec Pierre-Jean Chapiteau les enfants ci-après :

    1° Salomon, qui suit ;

    2° Catherine, demoiselle de Rémondias, baptisée le 12 novembre 1737 ;

    3° autre Salomon Chapiteau, chevalier de Rémondias, né le 15 mars 1741, épousa demoiselle N. de Couhé de Lusignac, émigra à la Révolution, et fut fusillé martyr à Quiberon, le 15 thermidor, après avoir employé les derniers jours de sa vie à soigner autour de lui ses compagnons blessés et malades. Il avait eu deux enfants : 1° Agathe, 2° Prosper-Joseph, né en 1787. Ces deux derniers moururent célibataires. Prosper-Joseph, mort en 1817, était particulièrement connu sous le nom de Prosper Chapiteau de Lajomerie, et habitait sa terre de Fardinas, commune de Mainzac ;

    4° autre Salomon Chapiteau de Rémondias, baptisé le 28 juin 1742 et tonsuré plus tard, selon mention aux archives du séminaire d’Angoulême ;

    5° Jean Chapiteau de Rémondias, seigneur du Breuil, de Fayard, baptisé le 19 novembre 1743, mort sans postérité ;

    6° Anne Chapiteau, demoiselle du Vignad de Rémondias, mariée à N. de Lacroix de Puyriaud ;

    7° Marie-Guillemine ;

    8° autre Anne ;

    9° Marguerite ;

    10° Catherine ;

    11° autre Salomon ; (ces cinq derniers enfants morts en bas âge).

    VII. Messire Salomon Chapiteau, . chevalier, seigneur de Rémondias, les Planes, Chevalerias et le Fauriat, baptisé le 20 mai 1733, épousa dans l’église de Montbron, le 2 juillet 1763, après la mort de son père, du vivant et consentement de sa mère, Marie-Anne Hastelet (remariée alors à messire Charles de Fornel), demoiselle Thérèse du Rousseau de Chabrot, fille de Jean-Gabriel du Rousseau de Chabrot, chevalier, seigneur de Chabrot, et de dame Marie-Ronaventure de la Ramière. Thérèse du Rousseau de Chabrot était soeur de Jean-Baptiste, chevalier du Rousseau de Chabrot, capitaine au régiment de Saintonge, chevalier novice des ordres de N.-D. du Mont-Carmel et de Saint-Lazare, mort en 1815, laissant dans la province une renommée légendaire d’honneur, de talents administratifs et de bonne popularité.

    Il a laissé pour fils, de ce mariage :

    VIII. Messire Charles Chapiteau, chevalier, seigneur de Rémondias, né le 8 août 1764, épousa par contrat du 24 février 1786, demoiselle Marie Guyot d’Asnières, fille d’André Guyot d’Asnières, chevalier, marquis d’Asnières, seigneur de Villedon, le Cluzeau, la Forêt, Clerfeuille, etc., et de dame Charlotte de Pierre-Buffière. De ce mariage vinrent :

    1° Salomon-Charles, qui suit ;

    2° Caroline Chapiteau de Rémondias, mariée à Henri Lefrançois, comte des Courtis de La Valette.

    IX. Messire Salomon-Charles Chapiteau, chevalier seigneur de Rémondias, né le 20 mars 1787, garde du corps du roi Louis XVIII, a épousé, le 10 juin 1819, demoiselle Jeanne-Marie Bloin, dont il a eu :

    1° Charles-Marie, qui suit ;

    2° Marie-Modeste Chapiteau de Rémondias, née le 22 janvier 1822, mariée le 18 septembre 1813, à Jacques-Edmond Malbay de Lavigerie.

    X. Charles-Marie Chapiteau de Rémondias, chevalier, chef actuel de sa maison, né le 18 septembre 1823, a épousé le 4 décembre 1860, demoiselle Marie-Félicité du Buc de Marcussy, fille de Henry-Joseph du Buc de Marcussy, et de dame Jeanne-Marie-Elisabeth de Montozon.

    De ce mariage sont nés :

    1° Charles-Edmond-Marie-Joseph-Gérard Chapiteau de Rémondias, né le 27 juillet 1862 ;

    2° Louise-Marie-Madeleine Chapiteau de Rémondias ;

    3° Georgette-Marie-Geneviève Chapiteau de Rémondias ;

    4° Henriette-Marie-Clotilde Chapiteau de Rémondias.

    Branche cadette des Chapiteau de Guissale

    (Notes isolées)

    Antoine Chapiteau, écuyer (fils de Pierre Chapiteau, maire d’Angoulême en 1570 et frère puîné de Denis Chapiteau, maire d’Angoulême en 1586), eut en partage, la seigneurie de Guissale, paroisse de Vindelle. Il se maria à Romaine de Bord.

    Léonard Chapiteau, écuyer, seigneur de Guissale, marié à Gabrielle Ithier, le 22 février 1643. Il mourut le 29 novembre 1680, et fut inhumé dans l’église de Mainzac, ainsi que cela avait toujours lieu pour les membres de la branche de Rémondias.

    Salomon Chapiteau, écuyer, seigneur de Guissale, baptisé le 14 mai 1644.

    Pierre Chapiteau, écuyer, seigneur de Guissale ;

    Antoine Chapiteau, écuyer, seigneur de Guissale, vivait vers 1720, époque à laquelle Vigier de la Pile, dans son histoire de l’Angoumois dit, que la seigneurie de Guissale appartenait à un Rémondias de la branche de Guissale.

    En 1758, nous retrouvons un Chapiteau, seigneur de Guissale, figurant au ban de la noblesse de Saintonge.

    Enfin aux assemblées de 1789 nous voyons encore dans l’ordre de la noblesse un Salomon Chapiteau, seigneur de Guissale. Cette branche est éteinte.

    Documents à consulter :

    Contrats de mariage existant dans les mains du chef actuel de la maison, des années 1599, 1620, 1625, 1647, 1668, 1684, 1709, 1732, 1763, 1786. Registres de la paroisse de Mainzac, contenant sur une feuille spéciale, une généalogie des Chapiteau de Rémondias et de Guissale. — Registres de la paroisse de Javerliac, en Périgord. — Édit de Charles V, roi de France, accordant la noblesse aux maires et échevins des villes de La Rochelle, Poitiers, Angoulême et Saint-Jean-d’Angely, XIVe siècle. — Assemblée du ban et arrière-ban de la noblesse d’Angoumois, le 1er septembre 1635, publié par M. Théophile de Brémond d’Ars. — Maintenue de noblesse par le chancelier d’Aguesseau, intendant de la généralité de Limoges en 1666-1667.— Vigierde la Pile, Histoire de l’Angoumois.— Armoriai de 1696. Registre du Limousin, pages 269, 273 et 365. — Rôle des vingtièmes imposés sur les nobles de l’élection d’Angoulême en 1780. — Quénot, liste chronologique des maires d’Angoulême.— Nobiliaire de Limoges, par l’abbé Joseph Nadaud. — De Chancel, assemblée de 1789. — Les débris de Quiberon, liste des victimes, par Eugène de la Gournerie. — Marvaud, Géographie de la Charente. — Et, enfin, les preuves de pages établies par d’Hozier en 1725, pour l’admission de Pierre-Jean Chapiteau de Rémondias dans les pages de la Reine.

    (Monographie imprimée des Chapiteau de Rémondias en Angoumois, 1884)

  • Chapiteau (Salomon), volontaire dans Périgord, seigneur de La Jaumerie, né le 03/05/1741, à Mainzac (Charente) ; † 15 thermidor, Quiberon.

    Baptisé le 15 mars 1741 dans l’église de Mainzac.
    Fils de Pierre-Jean, seigneur de Rémondias, et dame Marie-Anne Hastelet.
    Parrain : Salomon Hastelet, seigneur de Claix ; Marraine : dame Suzanne de Couhé.

    De Chasteigner (Eutrope-Alexis), volontaire dans Loyal-Émigrant, brigadier des gardes-du-corps, né le 01/08/1738, au Lindois (Charente) ; † 15 thermidor, Quiberon.

    Baptisé le 1er août 1738 dans l’église du Lindois.
    Fils de Léonard, baron du Lindois, et dame Marie Viroulaud.
    Parrain : Eutrope-Alexis de Chasteigner, marquis de Saint-Georges ; Marraine : dame Marie Viroulaud.

    15 thermidor an III (2 août 1795).

    Source : Les débris de Quiberon, d’Eugène de La Gournerie.